Consommation en Europe : le plaisir plus fort que les crises
L’année dernière, l’Observatoire Cetelem de la Consommation s’était penché sur le moral des Européens, dans un contexte où l’inflation dominait les préoccupations.
Un an plus tard, l’accent se porte sur un élément inattendu : le plaisir. Malgré un environnement budgétaire et économique difficile, ce plaisir reste le principal dans la décision d’achat, apportant au consommateur une satisfaction qui va bien au-delà du simple aspect matériel.
Réalisée avec Harris Interactive, cette étude menée dans 10 pays auprès de plus de 10 000 personnes, met en évidence un paradoxe frappant : malgré les incertitudes économiques, la consommation résiste, portée par un moteur puissant : le plaisir.
L’étude complète ici.
L’essentiel de l’étude en vidéo
Un moral en dents de scie, mais des intentions de consommer solides
Premier enseignement de cette étude : le moral des ménages européens continue de se redresser après les secousses des dernières années. Les intentions de consommer restent à un bon niveau, suggérant une dynamique positive pour 2025. Toutefois, en France, l’optimisme s’effrite, probablement en raison, des incertitudes politiques récentes.
Dans ce contexte, les intentions de consommer restent solides, mais la prudence domine : le taux d’épargne reste élevé, bien au-dessus des niveaux d’avant la crise sanitaire. En France, il atteint même 18 %, traduisant une volonté de sécurité financière face à un avenir incertain.
Une consommation sous le prisme de l’écologie
Les Européens se montrent de plus en plus critiques vis-à-vis de la consommation : hyper consommation, gaspillage, surabondance de choix…
Pourtant, un écart frappant apparait dans la perception individuelle :
- 73 % des européens estiment que la société consomme trop
- Seul 38 % pense être eux-mêmes dans cette dynamique
Chacun se perçoit comme un consommateur plus responsable que la moyenne, reportant la responsabilité du problème sur les autres.
Le plaisir, moteur clé des achats
Malgré ses préoccupations, la consommation résiste grâce à une motivation essentielle : le plaisir.
Interrogés sur les raisons de leurs achats, les européens placent en tête :
- Le plaisir (73 %)
- Le confort et le bien-être
- Les considérations économiques
Depuis plusieurs années, l’Observatoire Cetelem observe une mutation des comportements d’achat : moins d’accumulation, plus de services et une recherche de plus sens dans la consommation. Cette tendance semble se renforcer pour 2025 et au-delà.
Une chose est sûre : si la consommation évolue, elle n’a pas dit son dernier mot.
Pour découvrir l’étude complète rendez-vous sur le site de l’Observatoire Cetelem.