Aller au contenu principal

SOFA so good : shopper sans bouger du canapé

Bienvenue dans ce que l’étude appelle désormais la SOFA Economics : l’économie depuis le sofa, littéralement. 

Et au cœur de cette analyse, trois grandes tendances se dégagent. Trois clés pour comprendre comment notre manière d’acheter a basculé, presque sans qu’on s’en rende compte. 

Pendant longtemps, faire ses achats signifiait sortir : aller en ville, dans une galerie, chez un commerçant. 

Aujourd’hui, la plupart d’entre nous font leurs courses en pantoufles, parfois même sans quitter leur plaid. 

40 % des achats des consommateurs SOFA passeraient par… le canapé, devenu une sorte de “siège officiel” du consommateur moderne. 

Ce qui change tout, c’est le confort. 

On se déplace moins vers le commerce : le commerce vient aussi à nous. Et ça plaît. 

  • 75 % des Français qui n’achètent pas encore plus souvent affirment qu’ils pourraient… s’y mettre davantage.
  • Parmi eux, 67 % disent pouvoir acheter davantage en ligne parce qu’ils trouvent de meilleures promotions et des prix plus bas. 
  • 38 % de ces Français déclarent aussi être séduits par la livraison à domicile. 

Ce n’est plus seulement une question de praticité : c’est devenu un mode de vie. 

Ce qui frappe dans l’étude, ce n’est pas seulement qu’on achète depuis chez soi, mais comment on le fait. 

On pourrait croire que les Français utilisent leur ordinateur pour gérer leurs achats en ligne. Pas exclusivement. 

Le smartphone est devenu la télécommande du commerce, même dans le salon. 

65 % des consommateurs SOFA achètent désormais via leur téléphone, posé sur leurs genoux, leur accoudoir ou glissé entre deux coussins. 

C’est simple : on ne “va” plus sur Internet, on y est tout le temps. 

Un élément surprenant ressort pourtant de l’étude : les jeunes ne sont pas les seuls à utiliser massivement le téléphone. Les plus de 50 ans s’y mettent aussi, notamment pour les courses, le high-tech ou les produits du quotidien. 

Il y a une raison simple : le mobile est plus rapide, plus direct, plus intuitif et surtout plus proche.

Et dans la SOFA Economics, la rapidité et la fluidité sont reines.  

C’est peut-être la partie la plus inattendue – et la plus révélatrice – de l’étude. 

Plus d’un Consommateur SOFA sur deux, 54 %, affirme avoir déjà acheté un produit suite à une recherche effectuée via une intelligence artificielle générative. 

Autrement dit : ce n’est plus seulement nous qui cherchons. 

C’est aussi l’IA qui nous trouve. Et parfois… qui nous aide à choisir. 

Que ce soit via ChatGPT, Gemini ou des assistants intégrés aux sites de marques, l’achat devient un dialogue, un échange, un accompagnement. 

On ne parcourt plus des pages et des pages : on pose une question et on obtient la bonne réponse, le bon produit, parfois même… la bonne promotion. 

Pour l’étude, c’est un basculement net : le commerce n’est plus seulement digital, il devient conversationnel. 

Et cela va redessiner complètement la façon dont nous découvrons, comparons et achetons. 

Trois transformations à retenir : 

  • L’intelligence artificielle redéfinit le conseil et le choix. Elle nous accompagne, nous guide, parfois même nous influence. 
  • Le canapé est devenu le cœur du commerce. Un lieu où on se détend, mais aussi où on achète — beaucoup.
  • Le smartphone est l’outil numéro un du shopping domestique. Il simplifie, accélère, rassure. 

Ce qui ressort de l’étude n’est pas seulement une statistique : c’est un changement culturel. Nous ne consommons plus pour répondre à un besoin. Nous consommons dans un moment, dans un espace personnel, intime, familier. Le commerce s’est invité dans notre quotidien… sans faire de bruit. 

Le canapé n’est plus seulement un meuble : c’est devenu le premier point de contact entre les Français et le commerce moderne. Et c’est probablement la vraie révolution !

La SOFA Economics s’impose comme un révélateur des profondes mutations de notre société digitale. Elle offre des opportunités inédites pour les entreprises capables d’innover et de placer l’expérience client au cœur de leur stratégie. Mais elle invite aussi à la vigilance : fragmentation des usages, risques d’exclusion, enjeux environnementaux et nécessité de maintenir un équilibre entre praticité numérique et lien social.

Paris Economic Forum (PEF), organisé par le HUB Institute, réunit des dirigeants d’entreprises et des décideurs publics pour échanger sur l’impact du digital sur les consommateurs et les transformations économiques à venir.

BNP Paribas Personal Finance était présent notamment à :     

  • Une table ronde avec Charlotte Dennery, Anthony Attia (Directeur des dérivés et post marché Euronext) et Stéphane Dion (Ambassadeur du Canada en France) pour un échange sur la finance, l’Europe et la souveraineté.
  • Une table ronde avec Vincent Sussfeld, Carine Kraus (Directrice de l’Engagement Carrefour) et Hervé Miralles (CEO Emil Frey France) pour un échange autour de l’étude SOFA, première analyse sur les consommateurs ultra-connectés, réalisée par BNP Paribas Personal Finance, le Hub Institute et Harris Interactive.